On aurait aimé un premier tour plus net, plus tranché. Il faudra se contenter d’un score serré avec un réservoir inquiétant de voix du côté de l’extrême-droite pour le candidat du PiS.🟫
Il faudra donc aux électeurs polonais concentrer toutes leurs forces pour tourner enfin la page de l’ultracatholicisme nationaliste et donner enfin au pays son vrai visage : celui d’un pays sincèrement europhile, fier de se qu’il est mais ouvert aux autres.
Pour les sociaux-démocrates, sûrement déçus par le mauvais score de Magda Biejat, le très francophone Rafal #Trzaskowski —ancien étudiant du Collège d’Europe— devrait malgré tout se présenter comme un allié pour un retour à des standards démocratiques normaux. En tant que maire de Varsovie, on se souviendra qu’il n’avait pas hésité à soutenir Anne Hidalgo lors de sa campagne municipales en 2020, convaincu en particulier par les politiques volontaristes à mener pour faire face au changement climatique.
De nombreux signaux indiquaient par ailleurs un siphonage des voix de gauche, dès le premier tour, à son profit et au détriment de Magda Biejat. Preuve qu’il y a là une certaine compatibilité.
Les Polonais ont su écarter le scénario du pire : un duel PiS/Konfederacja. Et ça, en soi, c’est déjà appréciable. Ensuite, pour les authentiques démocrates, et en particulier les femmes, battre le PiS n’est pas une option. C’est une obligation impérieuse !
Indice : si Trzaskowski est élu, —et il faudra faire tout notre possible pour qu’il le soit— on devrait beaucoup parler dans les mois suivant du Triangle de Weimar et de la coopération fraco-germano-polonaise 
#Présidentielle 
#Pologne #Polska ***** ***
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