Désolé d’être éventuellement à contre-courant, mais je ne crois pas que c’est en étant focalisés 24/7 sur l’extrême-droite, comme nous le faisons trop souvent, qu’on la fait reculer.
La menace est là, c’est certain. On l’a encore constaté dimanche dernier en Autriche, mais notre priorité d’hommes et femmes de gauche est de répondre aux attentes de ceux nombreux (classe moyenne, classe populaire, exclus) dont nous avons la prétention de représenter les intérêts.

Exemple : j’en vois certains se désoler du résultat et appeler à virer l’Autriche et la Hongrie de l’Union européenne. Comme si l’ostracisme était une solution, comme si tout un pays se résumait à une fraction de l’électorat (même si celle-ci est vociférante), alors qu’il nous faut surtout manifester publiquement notre soutien et par dessus tout aider nos amis et camarades socialistes et sociaux-dmocrates hongrois du MSzP et DK et autrichiens du SPÖ.
Les valeurs de solidarité et de fraternité c’est précisément quand elles sont fragilisées qu’il faut les brandir hautement et les étayer.
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