đŸŸ„ La Commune de Paris est toujours bien vivante !

Voilà 150 ans, La Sociale prenait corps pour 72 jours au cours desquels des mesures révolutionnaires furent prises. 72 jours qui ébranlÚrent le monde pour paraphraser une autre révolution qui lui fera suite, en écho dans le XXe siÚcle naissant.

Tout débute le 18 mars 1871 à huit heures du matin, lorsque les femmes de Montmartre interpellent les soldats qui gardent les canons entreposés sur les flancs de la Butte et sauvent ainsi Paris.

Une histoire Ă  dĂ©couvrir grĂące Ă  ce fil —

Une cĂ©rĂ©monie a Ă©tĂ© organisĂ©e ce 18 mars 2021 Ă  Montmartre pour marquer l’Ă©vĂ©nement dans la capitale.

EugĂšne POTTIER et Jean-Baptiste CLEMENT avec l’Internationale ont donnĂ© au rĂ©pertoire rĂ©volutionnaire l’un des titres les plus marquants de l’histoire du monde ouvrier. Mais, ce rĂ©pertoire est bien plus vaste bien sĂ»r.

Voici un joli florilĂšge de chansons qui, avec Jean Ferrat, Cora Vaucaire, l’incontournable Marc Ogeret, Francesca Solleville, le Groupe « 17 », fit ou qui honore la Commune. Un site Ă  consulter et Ă  garder bien au-delĂ  de cette annĂ©e du 150e anniversaire :
https://parislightsup.com/2021/02/10/les-plus-belles-chansons-de-la-commune-de-paris/

Impossible de parler de la Commune sans Ă©voquer le rĂŽle indispensable jouer par l’Association des Amies et des Amis de la Commune de Paris qui entretient la mĂ©moire des lieux et des personnes qui ont prit part Ă  ce morceau de l’histoire de Paris, de la France et du monde :
www.commune1871.org

Dans sa « DĂ©claration au peuple français Â», La Commune de Paris fait connaĂźtre son programme en rupture avec l’ordre existant : Â« C’est la fin du vieux monde gouvernemental et clĂ©rical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l’exploitation, de l’agiotage, des monopoles et des privilĂšges auxquels le prolĂ©tariat doit son servage. Â» 

Des mesures sociales importantes sont alors adoptées : réduction de la journée de travail à 10 heures, fin du travail de nuit dans les boulangeries, rétablissement du moratoire des loyers et des effets de commerce, abolition des amendes patronales et des retenues sur salaire.

Les ateliers abandonnés par leurs patrons (assimilés à des déserteurs) sont réquisitionnés. Afin de lutter contre le sous-salariat, un cahier des charges avec indication de salaire minimum est créé. Dans les ateliers, un conseil de direction est élu toutes les deux semaines par les ouvriers et un salarié est chargé de transmettre les revendications.

Quant Ă  l’Ă©galitĂ© hommes-femmes, l’union libre est reconnue et un dĂ©but d’Ă©galitĂ© salariale est mis en place.

La Commune a imprimĂ© profondĂ©ment l’imaginaire socialiste : 

« [la Commune] fut dans son essence, elle fut dans son fond la premiĂšre grande bataille rangĂ©e du Travail contre le Capital. Et c’est mĂȘme parce qu’elle fut cela avant tout, d’un rĂ©publicanisme qui n’Ă©tait qu’un socialisme s’ignorant et qui allait jusqu’Ă  menacer les bases mĂȘmes du vieil ordre social et Ă  Ă©voquer un ordre nouveau, qu’elle fut vaincue et que vaincue, elle fut Ă©gorgĂ©e. »

Jean JaurĂšs,  Histoire socialiste


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Publié par Aleksander GLOGOWSKI

Permanent de la FĂ©dĂ©ration de Paris du PS đŸŒč Candidat socialiste aux EuropĂ©ennes de 2004, 2014 et 2019. #Europe Addict đŸ‡ȘđŸ‡ș Je me sens chez moi partout dans l'Union EuropĂ©enne. PĂšre de deux enfants.

Un avis sur « đŸŸ„ La Commune de Paris est toujours bien vivante ! »

  1. La commune n’est pas morte, bien des revendications et des modes de fonctionnement des gilets jaunes nous le rappel, sachons les Ă©couter. Merci pour votre initiative

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